- Les pays africains et les PMA demandent des réformes du MDP, des programmes de renforcement de capacités, ainsi que des programmes de commande publique d’URCE afin d’améliorer les règles du MDP et d’en augmenter leurs parts relatives.
- L’adaptation des règles du MDP aux conditions des pays africains en introduisant les programmes d’activités MDP a permis l’amélioration de l’accès au MDP pour l’Afrique.
- Les prix bas des URCE ont été causés par une baisse de la demande globale des pays occidentaux, ainsi qu’une incertitude politique à l’égard de la pertinence d’un MDP réformé au sein du nouvel accord climatique. Ils vont à l’encontre d’une augmentation des activités africaines au sein du MDP.
- Des cours plus élevés des URCE combinés à de nouvelles sources de financement peuvent relancer de nouveaux investissements dans les technologies propres et par conséquent réaliser le potentiel d’atténuation en Afrique.
- Des éléments du MDP pourraient servir de composantes clés pour les mécanismes de marché dans le nouvel accord climatique. L’Afrique devrait contribuer à façonner les règles de ces mécanismes.
Auteurs: Stephan Hoch, Sandra Greiner, Axel Michaelowa, Fabrice Le Saché, Adriaan Korthuis, El Hadji Mbaye Diagne